Si le Cérou avait voulu
Quitter son beau pays cathare,
Il l'aurait fait sans être vu
Tout en douceur , sans crier gare.
Il aurait, cela est certain,
Perforé monts, creux et vallées,
Pour traverser de grands terrains,
En travaillant, même aux veillées.
Si le Cérou avait voulu
Bien mieux que le fit la Garonne,
Donc, se lancer des landurlus
Où que partout la cloche sonne,
Il aurait traversé le Lot
Et grâce à la vitesse acquise,
Atteint sans dire un seul gros mot
Le lieu fatal du Duc de Guise.
Poursuivant son réel effort,
Il aurait traversé la Loire,
Culbuté quelques contreforts
Et atteint non sans grande gloire
Le Bassin, nommé Parisien,
Pour traverser aussi la Seine ...
Donc vu Lutèce, peut-être Amiens,
Le tout sans seulement reprendre haleine.
Mais le Cérou n'a pas voulu
Quitter son beau pays cathare.
Il n'a pas chanté Landurlu,
Ni crié fort, ni crié gare.
Fidèle à son Comtat Cordais,
Il est resté en ses méandres,
Suivant en fait l'esprit Cordais
Qui toujours renaît de ses cendres.
Poème d'André ROZIES.
1 commentaire:
Bonjour, bravo pour les progrès que vous avez réalisé dans le monde des blogs.
Mercredi 14 mai, nous présentons le travail qui a été effectué lors des différents ateliers que j'ai conduit.
Je souhaiterai que vous présentiez votre blog. Veuillez me faire parvenir vos coordonnées afin que je vous explique plus en détail le contenu de la journée.
Cordialement, François.
Placedegorsse@free.fr
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