Séjour Pêche Beaucens

Pour les 60 ans de Bernard, stage de pêche à la Mouche, cadeau des amis et de fidèles, une grande première pour lui et c'est en compagnie de son professeur Pierre qu'il a pu d'initier à cet art.

Par des mouvements répétés, il a pu acquérir la technique du maniement de la canne. Et le soir, attention les douleurs de l'épaule, mais quand le virus et là, on oublie les petits désagréments.

Le Gave de Pau était en furie, la fonte des neiges avait blanchi l'eau d'ordinaire si cristalline. Dans ces conditions, difficile, même pour Pierre "le pro", de prendre les truites pyrénéennes.

Mais ils se sont quand même bien amusés et le "prof" était bien content de son élève.

Quelques jours qui resteront dans la mémoire de Bernard, mais faut encore beaucoup d'entraînement avant de faire des prises miraculeuses.

Quand Bernard est à la pêche....

Moi, je me balade autour du petit village de Beaucens, et même si je connais les alentours, c'est un grand plaisir de flâner dans ce décor grandiose de montagnes sous le soleil.

Eh oui, aujourd'hui, le soleil a bien voulu sortir des nuages.

Après un tour au Donjon des Aigles qui domine le village, je longe le Gave, tout est tranquille, peu de promeneurs, juste le bruit de l'eau et des oiseaux.

Ce lieu est maintenant une magnifique promenade, je marche jusqu'au Lac des Gaves anciennement exploité pour le gravier.

Je reviens vers le "Mailh Blanc", mine de rien j'ai marché pendant 3 heures tout en flanant.

Il fait chaud, même les petites génisses sont assoiffées, je rentre vite pour faire comme elles.

Club de l'amitié de Tonnac

Par une journée pluvieuse, en route en car avec un groupe bien sympathique, Tonnac et Milhars se sont retrouvés pour une escapade à Condom dans le Gers.

Après une pause "Café", où les croissants et les brioches "Yolande" sont dégustés, nous découvrons la ferme centenaire Cachelardit, dégustation de foie gras, rillettes et floc de Gascogne qui sont la production de Françoise et Pierre. Retour au car, les bras chargés de victuailles, la vente a été bonne.

Le repas est prévu à Condom sur le bateau le "D'Artagnan", mais la pluie est toujours avec nous.

Au fil de la Baïse qui s'écoule calmement, nous dégustons un menu gastronomique.

Devant nous, 2h30 de balade fluviale, avec le passage d'une écluse. Nous quittons le bateau et son équipage fort sympatique, pour notre dernière visite "Les Chais centenaires des Armagnac Ryst-Dupeyron".

Dès l'entrée, l'odeur caractéristique d'un chais nous envahit, la Part des Anges pourrait bien nous ennivrer.

Le retour se fait dans le calme, bercé par le mouvement du car, plus d'un s'assoupit.

Le soleil daigne quand même pointer le bout de son nez.

Belle balade, merci au club de l'Amitié.

Milhars

Petit tour à Milhars, la matinée est belle, le soleil est revenu sur la Tarn, pas de touristes à l'horizon, tout est calme.

Petit village médiéval essentiellement organisé pour contrôler l’entrée des vallées du Cérou (passage entre le Quercy et l’Albigeois) et du Bonnan (accès à la Grésigne), ce village vous révèlera ses deux facettes. Côté pierres, il s’agit de constructions en escargot, accrochées sur un modeste éperon rocheux en contrebas d’un château féodal restauré en 1630. On le dénomme souvent « village des murs ». Ces murs constituent l’un des éléments marquants et caractéristiques du village. Pour être chaleureux, ils se sont habillés de couleur ocre clair. De pittoresques vestiges témoignent de son riche passé.

Iris

Dans la nuit, un iris a éclos !

Précieux mouchoir de taffetas soyeux .....

En grec, Iris signifie arc-en-ciel,

ou encore tout halo lumineux autour d'une source de lumière.

Proverbe chinois

L`amour d’un père est plus haut que la montagne.

L`amour d`une mère est plus profond que l`océan.

( Proverbe Chinois)

Le soleil boude le Tarn !!!

Nous voilà de retour à Vindrac, et, c'est un comble, nous avons laissé le soleil à Paris.

Mais, on ne perd pas espoir, le soleil n'est jamais bien loin dans le Tarn.

Le Cérou, mieux que la Garonne

Si le Cérou avait voulu

Quitter son beau pays cathare,

Il l'aurait fait sans être vu

Tout en douceur , sans crier gare.

Il aurait, cela est certain,

Perforé monts, creux et vallées,

Pour traverser de grands terrains,

En travaillant, même aux veillées.

Si le Cérou avait voulu

Bien mieux que le fit la Garonne,

Donc, se lancer des landurlus

Où que partout la cloche sonne,

Il aurait traversé le Lot

Et grâce à la vitesse acquise,

Atteint sans dire un seul gros mot

Le lieu fatal du Duc de Guise.

Poursuivant son réel effort,

Il aurait traversé la Loire,

Culbuté quelques contreforts

Et atteint non sans grande gloire

Le Bassin, nommé Parisien,

Pour traverser aussi la Seine ...

Donc vu Lutèce, peut-être Amiens,

Le tout sans seulement reprendre haleine.

Mais le Cérou n'a pas voulu

Quitter son beau pays cathare.

Il n'a pas chanté Landurlu,

Ni crié fort, ni crié gare.

Fidèle à son Comtat Cordais,

Il est resté en ses méandres,

Suivant en fait l'esprit Cordais

Qui toujours renaît de ses cendres.

Poème d'André ROZIES.